3 janvier 2010
Volatile
Il passe, il vous mène par le bout du nez... Et hop ! il s'est évaporé. Evaporisé.
Accroupie, je cherche dans un placard sous lavabo une Allure. Vite, vite, repérer le logo Chanel ! Montrer ma bonne volonté, être serviable, utile... Trop tard, il l'a déjà trouvé, pour moi c'est un défi, pour lui un détail réglé. Je dis : j'aime infiniment, aussi, le Cerruti 1881... Il dit : ben oui, je le porte aussi. Il me tend son cou : à peine, à peine une fragrance que je n'arrive pas à reconnaître. Coup de sonnette, il descend : je dois juste être un peu présentable. Sidérée d'avoir le droit d'être ici.
Ce matin je porte le Cerruti. C'est pas une histoire de parfum... Paraît que les rêves ont toujours une raison d'être.
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